Pendant le tirage au sort des Conseils de Quartier, dans le 18e, je discute avec une Roxane Decortes détendue et souriante. Elle me confie son bonheur d’avoir fait adopter deux vœux à l’unanimité, au dernier Conseil d’Arrondissement. J’opine du chef sagement.
Je ne lui fais pas observer que je reste convaincu que l’Union Sacrée est d’autant plus facile à obtenir que le sujet est anecdotique ou consensuel. Du reste, je n’ai pas vraiment le temps puisqu’elle enchaîne. Elle me confie avec une candeur renversante qu’elle s’étonne que ces vœux aient été présentés comme des vœux PS alors que c’étaient les siens. Je la regarde, incrédule. Elle ajoute : « J’avais pourtant bien téléphoné au directeur de cabinet du Maire. »