Dieudonné a très certainement atteint son but. Depuis qu’il a invité Robert Faurisson à monter sur scène, au Zénith, vendredi soir dernier, on ne parle plus que de lui.
C’est tout de même particulièrement lamentable d’en arriver là pour qu’on parle de soi. C’est un acte qui est tout le contraire de l’insolence et du courage dont Dieudonné se gargarise. C’est une initiative aussi lâche qu’irresponsable – qui relève d’un mélange des genres particulièrement sordide. Ce mélange des genres est visiblement voulu. Ce n’est pas par hasard que Faurisson s’est fait habilement applaudir en prétendant soutenir la cause palestinienne. On touche le fond de l’escroquerie : ce n’est plus un spectacle comique, c’est un meeting politique et un lavage de cerveau. La pire des comparaisons est entretenue entre deux événements dramatiques qui n’ont rien à voir, la Shoah (en la personne de Faurisson, pathétique négationniste devant l’éternel) et le conflit israélo-palestinien.
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