La mission d’information sur les ascenseurs commence enfin !

On attend parfois longtemps l’ascenseur, surtout quand il tombe en panne et que l’immeuble compte beaucoup d’habitants. C’est le cas dans de nombreux ensembles sociaux à Paris. J’avoue que j’attendais impatiemment la mise en place de la fameuse mission d’information que j’ai demandée et obtenue sur ce sujet. Aujourd’hui, c’est fait : première réunion. Première édition d’un rendez-vous hebdomadaire qui se répétera jusqu’au 15 mai.

 

Le programme est vertigineux : auditions des différents bailleurs sociaux, des ascensoristes, des usagers, des locataires – sans compter des déplacements sur le terrain pour constater par nous-même la dégradation des conditions de vie des habitants. Parce que la situation est particulièrement opaque et qu’elle concerne plusieurs dizaines de milliers de personnes réparties sur tout le territoire parisien, les ascensoristes ont bénéficié d’une relative indifférence, voire d’une certaine tolérance de fait. Il faut que cela cesse.

 

Le but est de parvenir à un vrai diagnostic et de ne pas se contenter des assurances bienveillantes des grandes entreprises concernées. L’exaspération des usagers du plus vétuste des parcs d’ascenseurs en Europe est légitime. Parce qu’il n’est pas acceptable de devoir attendre parfois plusieurs semaines avant qu’un technicien se déplace (rien d’étonnant, le métier est en sous-effectif, trop pénible, trop mal payé), nous avons pour objectif d’établir une charte des bonnes pratiques. C’est indispensable. La liberté de circulation commence sur le pas de sa porte, surtout quand on habite au 10^e ou au 15^e étage.

Comments

[Rédigé par : Tunguska]

"L’exaspération des usagers du plus vétuste des parcs d’ascenseurs en Europe est légitime".
Surtout lorsqu'ils viennent de faire remplacer leur ascenseur par des machines neuves, tellement modernes que l'ascensorite est en sous-effectif de personnes compétentes pour intervenir dessus en SAV, et enfreint systématiquement ses obligations contractuelles de délai de dépannage, sans qu'aucun moyen de pression sur lui n'existe.