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21 janvier 2010

Commentaires

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Elie Vic

Je m'adresse plûtot au président du groupe Pcf que je ne commente cet article qui me va bien.
A quelques semaines d'élections,je veux rappeler qu'enfoui dans les cartons du PCF et de bien d'autres,il y a "la petite ceinture ferroviaire" de Paris.
Lors des dernières élections régionales les gens avait eu droit à un trés bon article sur le sujet de la part d'un candidat PCF. Depuis,nul élu ne semble s'occuper de l'affaire,ni àParis,ni en région.
Il me semble que le PCF ignore tout bonnement cette infrastructure à recréer pour Paris et sa région,ses voyageurs et ses marchandises.
Je rappelle ici que des projets existent,que des associations en ont fondé,que les syndicats de cheminots de toute obédience revendiquent la réouverture de cette petite ceinture SNCF,que des syndicats interprofessionnels, unions locales et unions départementales l'ont aussi dans leur cahier revendicatif.
J'attire l'attention que de nombreux maires de capitales dans le monde nous envient un tel instrument,et bien nous,nous le laissons pourrir.

Quand le PCF et ses élus vont-ils engager cette bataille?

Simple rappel,c'est la lutte qui à empéché que la gare de Paris-austerlitz ne soit rayée de la carte. Au début de la bagarre ,PCF Paris n'avait pas répondu présent . L'architecte Castro n'en revient toujours pas,lui qui voulait éliminer toutes les gares SNCF de Paris.

Monts14

Depuis toujours, l'association Monts 14 se bat pour la vie nocturne à Paris. Ainsi, a-t-elle longtemps défendu, contre la spéculation immobilière, La Bélière, un bistrot-piano-bar-restaurant situé au 74, rue Daguerre. La Ville a racheté le terrain au promoteur en 2001.
Elle a soutenu le collectif "Gare expérimentale" à la Porte de Vanves. Celui-ci s'est renommé "Gendarmerie expérimentale " en occupant une ancienne gendarmerie à la Porte d'Orléans, d’où il a été à nouveau chassé.
Paris est la capitable la plus visitée au monde, certes. Mais elle doit aussi son attractivité à sa vitalité tout court.
L’association déplore la disparition de la vie nocturne à Montparnasse. Dans les années 30, l’époque des « années folles », lorsque l’art à Montparnasse rayonnait sur le monde entier, on s’y amusait beaucoup. Dans le nouveau numéro de son journal de quartier, Monts 14 n°36, l’association évoque l’ambiance et les lieux qui s’y trouvaient encore, il y a 25 ans : des personnalités hors du commun, des endroits magiques comme la « cour des miracles » pour les cafés-théâtres, pas moins de 7 ou 8 cabarets, des lieux de « perdition » ou de rencontres comme le « Boucanier » ... impensable aujourd'hui !
Tout cela a presque complètement disparu, à l’exception de quelques bars mythiques comme le Rosebud où vous pouvez me rencontrer le vendredi-soir vers 23h.
Patrice Maire, président de l’association Monts 14

Halles Capone

L'approche des élections amadoue M. Brossat. Le voilà beaucoup plus consensuel. Mais une phrase me choque énormément: "Le problème, aujourd’hui, c’est qu’on préfère souvent fermer des établissements plutôt que de les aider à se mettre aux normes." Comment M. Ian Brossat se fait le relai du lobby des bars? Il faut des aides. L'argent du contribuable parisien doit servir à isoler phoniquement les établissements bruyants. Et c'est le président du groupe communiste au Conseil de Paris qui propose cela? M. Brossat, tous les besoins de place en crèche sont-ils couverts? Toutes les personnes âgées ont-elle une aide à domicile? Toutes les écoles, tous les collèges ont-ils été restaurés, repeints? Le nombre de bibliothèques (pour enfants notamment) est-il suffisant? Tous les arbres abattus par la Ville ont-ils été replantés? Si la réponse est oui à toutes ces questions alors peut-être pourra-t-on envisager une aide pour ces établissements bruyants? Une aide sous la forme d'un prêt à taux préférentiel.
Halles Capone (habitant du 1er arr.)

Européanne

Personne ne veut la mort des établissements de nuit, et il est aberrant de voir toujours utilisé la menace de la fermeture administrative alors que ces mesures sont assez rares, trop rares, et sont l'aboutissement d'une longue procédure ! et en vertu de quoi le contribuable devrait-il financer des travaux réalisés par des établissements privés? Serait-il prévu, en contre partie, que les profits réalisés par les établissements seraient reversé aux contribuables ?

fortuit

Avant d'en arriver à une fermeture administrative, il faut vraiment que le responsable des nuisances ait fait preuve de mauvaise volonté et ait multiplié les plaintes contre lui.

Le hasard faisant souvent bien les choses, la fermeture administrative d'un établissement correspond souvent avec la fermeture annuelle pour congés !

gerard simonet

Je perçois dans la tonalité de vos propos une inflexion qui est de bon aloi. Je crois que vous posez bien le problème maintenant : Paris est une ville très dense où l'implantation d'activités nocturnes et bruyantes ne peut que susciter des réactions hostiles de la part des habitants si leur droit inaliénable au sommeil n'est pas respecté. Mais Paris a aussi le droit de vivre la nuit. Non pas pour échapper à la mort (ou au symbole grotesque du bonnet de nuit), car c'est la ville la plus visitée au monde, et elle n'est pas prête à perdre son rang, mais tout simplement car la vie nocturne correspond aux attentes de certains d'entre nous et que d'autres y trouvent un moyen d'exister et de vivre.
Il reste à résoudre l'équation et il serait assez productif que vous ou d'autres arrêtiez cette propagande démesurée qui a eu pour effet de braquer la population, sans rien apporter à la profession.
Il y a trois jours, je rencontrais le président du SNEG (syndicat national des entreprises gay) qui anime aussi un collectif d'associations de commerçants. Je suis moi-même président d'une grosse association de riverains du Marais IIIe et IVe. Je crois pouvoir dire que nous étions d'accord sur l'essentiel.
Je vous vois prochainement. J'ai la conviction que notre rencontre sera l'occasion de bien nous comprendre.
Gérard Simonet
Président
Vivre le Marais !
Membre du Réseau "Vivre Paris !"

Laurent

Bonjour,

Je relance un peu ce vieux article car je n'ai observé aucun compte rendu concernant ces états généraux de la nuit et je voulais savoir ce qu'il en était.

Et puisque l'on ne me le demande pas, je donne mon avis.

Habitant Paris et touriste régulier des autres capitales européennes, je suis très souvent halluciné lorsque je vois la différence entre les habitudes festives de nos voisins et l'atroce pression exercée ici sur les patrons de bar et de cafés concert par le voisinage (bien trop souvent nouveaux dans le quartier).

L'embourgeoisement de Paris, les différentes réglementations et le zèle de la police ne favorisent plus la création de nouveaux lieux de la vie nocturne bien au contraire. Moins couteux, moins de soucie, les lieux qui ne peuvent s'adapter aux normes toujours plus lourdes se transforment et ferment plus tôt dans la soirée.

La loi anti-tabac, qui existe aussi à Londres, Amsterdam, Madrid, Barcelone n'a été qu'un déclencheur supplémentaire car inadaptée aux lois en vigueur contre les nuisances sonores (question de la responsabilité engagée des patrons de café à l'extérieur de leurs établissements).

Et enfin, qd est-il du simple principe d'antériorité. Pourquoi de nouveaux habitants, même avec des enfants en bas ages, sont-ils capables de faire taire aussi facilement un lieu de vie existant pourtant depuis des années ?
D'autres villes, grandes et moyennes, sont concernées par cette lente agonie festive. Pour n'en citer qu'une : Rennes. Longtemps capitale française du Rock, à la pointe de la culture musicale, sous la joute des différents arrêtés préfectoraux pris ces dernières années, s'enfonce de plus en plus vers une cité ou un pan entier de la culture sera relégué aux abords de la ville.

Notez que je ne suis pas corporatiste, ni artiste, ni patron de bar, mais simple consommateur de musique (amplifiée ou non). Je n'aime pas forcement finir mes nuits à la lueur du jour, mais simplement savoir que ma ville d'adoption n'est pas qu'un dortoir pour nouveaux bourgeois mais également une ville qui vie et favorise l'ensemble des créations (TOUTES LES CRÉATIONS).

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