Depuis le 7 décembre, 248 salariés sans-papiers, tous employés dans le bâtiment, occupent les locaux du Fond d’Assurance Formation des Salariés de l’Artisanat et du BTP (FAF-SAB), 8 rue du Regard (Paris 6e). Cette occupation fait suite à celles du siège de la Fédération Nationale des Travaux Publics, des bureaux de la Fédération Française du Bâtiment, de la Caisse Régionale des Congés Payés du Bâtiment, ainsi que du chantier de la tour First à la Défense, par ces mêmes travailleurs. Depuis plus de deux mois en effet, ils réclament une circulaire de régularisation selon des critères clairs, améliorés et valables sur l’ensemble du territoire. A chaque fois, les forces de l’ordre les ont délogés.
La situation de ces salariés est urgente. Ils occupent tous des emplois dans différentes entreprises du bâtiment, avec en général les fiches de salaires et les cartes professionnelles idoines. Tous s’acquittent de cotisations sociales et payent leurs impôts, souvent depuis plusieurs années. En l’absence de papiers en règles, cependant, ces personnes et leurs familles ne bénéficient pas des mêmes droits que les autres travailleurs.
C’est pourquoi, je me rendrai demain, mardi 28 décembre, à 14 heures 30, rue du Regard, pour apporter mon soutien à ces salariés sans papiers. Leur combat contre la précarité et l’injustice est celui de l’ensemble des travailleurs, avec ou sans papiers. L’Etat peut clarifier les procédures de régularisation de ces hommes et de ces femmes, il doit le faire pour que soit respecté le droit de chacun de vivre décemment de son travail. J’ai adressé un courrier en ce sens à Eric Besson, Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire.
bonjour
s'il vous plait je voudrai vous demander quelques renseignements sur mon cas et mes droits possibles.
voilà je suis fille d'un anciens employé dans aux service destravaux public français. mon père est algérien, il est décédé en france lors d'un accident de travail.
ma mère a bien reçu sa penssion le plus normalement pendant sa vie, mais maintenant elle est morte et moi je suis dans le besoin. ma situation sociale est trés précaire, agée de plus de 60 ans, sans aucain revenu . je voudrai savoir si j'ai droit à le reversion de la penssion de ma mère à mon profit, ou du moins une partie de cette penssion
Rédigé par : ould ali ferroudja | 07 novembre 2010 à 15:28