Ce vendredi à 18 heures, je serai Place Mac Orlan, à la Porte de la Chapelle, dans le 18ème. Ce sera la première étape de ma permanence itinérante. Car, il ne suffit pas d’être deux heures par semaine en Mairie, à des horaires de pleine journée qui sont parfois difficiles pour ceux qui travaillent. C’est pourquoi, chaque vendredi, je planterai ma tente (au sens propre) dans différents quartiers du 18e arrondissement.
Les habitants seront prévenus dans la semaine. S’ils ont besoin de moi : je suis là. Et pour une fois, il ne s’agira pas de faire la tournée des électeurs ou de battre le pavé des marchés avant une élection. Je veux juste que l’on puisse rencontrer son élu en bas de son immeuble, dans son quartier.
L’un des grands reproches que l’on fait aux femmes et aux hommes politiques, c’est d’être trop loin.
Géographiquement et symboliquement parlant.
Si cette distance est à l’origine même du concept de démocratie représentative (on désigne collectivement quelqu’un qui va nous représenter là où nous n’avons pas le temps, ni les moyens d’aller), la professionnalisation de la politique, la multiplication des mandats, l’ont pervertie.
Aujourd’hui, le désamour de la politique, c’est loin des yeux, loin du cœur. Le soupçon, si l’on veut.
C’est cela aussi qu’il faut changer. Alors, rendez-vous vendredi !
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