C'était en juillet 2006. Cela fait plus de quatre ans et pourtant chacun garde en mémoire la violence inouïe dont fut victime Bruno Wiel. Il avait été laissé pour mort par ses six agresseurs. Ils avaient pris sa tête pour un "ballon de football". Le procès s’ouvre aujourd'hui devant la Cour d’assises du Val de Marne.
A l'ouverture de ce procès, je pense très fort à Bruno Wiel.
Ce drame nous rappelle la nécessité absolue de redoubler d’efforts pour combattre la banalisation de l’homophobie. Notre dispositif judiciaire doit aller plus loin, notamment dans la pénalisation des propos homophobes dont le délai de prescription n’est actuellement que de trois mois alors qu’il atteint un an pour d’autres types de discriminations.
Le procès des agresseurs de Bruno Wiel doit être l’occasion de dénoncer avec la plus grande fermeté toutes les discriminations touchant l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Pour que plus personne n'ait à subir ce que Bruno Wiel a subi.
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