De plus en plus, le simplisme et la nonchalance des dirigeants de l’UMP me rappellent cette réplique que l’on prête à Marie-Antoinette : « Le peuple a faim ? Il n’a qu’à manger ». L’enjeu n’est pas de chercher une solution ou d’apporter une réponse, mais d’avoir quelque chose à dire – n’importe quoi, mais quelque chose. Dernier exemple en date, bien sûr, le fameux Grenelle du Grand Paris et le péage urbain. Quand on est vraiment acculé, on peut toujours promettre un Grenelle. C’est un peu comme dire : « on vous rappellera ». Une manière de gagner du temps ou de se moquer du monde. En ce qui concerne le péage urbain, en revanche, le débat trahit deux conceptions irréconciliables de la ville. Parlons-en.