Lounis Ibadioune est un militant communiste de la Goutte d'or dans la 18eme arrondissement de Paris. Le 18 février prochain, il est convoqué au tribunal pour des faits survenus il y a 2 ans. En février 2007, il vend l'Huma Dimanche sur le marché Dejean, comme il le fait depuis 20 ans. 4 policiers l'interpellent. Il est accusé de "vente de marchandise sur un lieu public sans autorisation", bref de vente à la sauvette. A la clé, une amende de 170 euros, qu'il refuse de payer. Il passera donc au tribunal...
Et c'est lui qui se retrouvera au tribunal dans un mois. On en rirait presque tellement c'est énorme, tellement c'est ridicule. Sauf que cet événement intervient dans un contexte d'attaques répétées contre les libertés. Il y a un mois, 6 manifestants qui participaient à un rassemblement de solidarité avec le mouvement des étudiants grecs étaient arrêtés. Ils seront jugés lundi. Il y a quelques semaines, les familles de la rue de la Banque étaient accueillies par des matraques à Matignon. Et, dans un mois, c'est Lounis Ibadioune qui passera au tribunal. Ca se passe comme ça à Sarkoland. A nous de ne pas laisser faire.
Tout simplement honteux !
Comment peut-on assimiler la diffusion d'un journal politique avec une vente à la sauvette ?
La diffusion d'un journal politique c'est comme la diffusion d'un tract, sauf que celui-ci est fourni donc payant. Les militants ne sont pas des marchands !
D'ailleurs, tant qu'à assimiler la diffusion du journal avec une "vente illégale", ils auraient pu être cohérents et remarquer que le militant "travaillait au noir" ^p
Mais non, les assimilations stupides, on les fait juste quand on en a envie...
Rédigé par : FELDMANN Arnaud | 15 janvier 2009 à 23:26