Ce matin, marché Davout, dans le 20e arrondissement, je suis avec mon ami Patrice Bessac, secrétaire de la Fédération du PCF à Paris, pour lancer l’opération « 100 rencontres contre la privatisation de la Poste ». Parce que malgré les démentis faiblards, c’est bien d’une privatisation dont il s’agit. Nous avons apporté des boîtes aux lettres en carton aux couleurs de la Poste, et des lettres à faire signer par les Parisiens qui le souhaitent – nous les adresserons ensuite au Président de la République.
Nous venons à peine de nous installer que les passants s’arrêtent et viennent nous voir. Ils comprennent sans qu’on ait besoin de leur expliquer, ils se sentent concernés. Je discute avec une vieille dame qui dit soudain avec un drôle de regard : « Mais qu’est-ce qu’il vont nous casser encore ? » Dans ce quartier très populaire de Paris, plus qu’ailleurs peut-être, le service public, c’est le leur, le mien, le nôtre. La Poste, c’est une partie de la vie de tous les jours.
On nous demande un stylo, on nous serre la main, on s’arrête quelques instants pour discuter. Un homme me raconte d’une voix douce que toute une partie de sa famille travaille à la Poste. « Je suis content de vous voir. Vous savez, il faut que cette mobilisation sorte de l’entreprise, qu’elle gagne tous les habitants de ce pays, » dit-il d’une voix grave. Une jeune femme me touche l’épaule, elle veut signer, elle aussi. Elle me dit qu’elle est employée par France Telecom. Elle sait ce que c’est que la privatisation. Cela fait dix ans qu’ils savent, à France Telecom. « On nous avait promis que l’Etat resterait majoritaire et l’on créerait des emplois. Aujourd’hui, l’Etat n’a plus que 27% du capital et on a perdu 60 000 emplois publics sur les 150 000 que l’on avait. » Elle secoue la tête. « Et les baisses de tarifs qu’on annonçait ? Aujourd’hui, les gens n’ont jamais autant payé pour le téléphone. » Sans compter les pratiques commerciales douteuses régulièrement dénoncées par l’UFC-Que Choisir… Elle a un petit sourire.
Moi aussi, je souris, même si l’heure est grave. Je souris parce que je suis heureux de vivre dans ce pays, de voir la façon dont les gens se mobilisent pour le bien commun. Il fait un peu froid, ce matin, mais c’est un beau matin quand même.
Bravo, Yann, pour ces actions de terrain absoluùent indispensables si nous voulons mettre en échec la "privatisation" de nos services publics. Merci aussi de nous en informer de manière si vivante !!! Toutefois il aurait été bien d'en parler davantage avant, pour avoir plus de participants actifs aux actions....
Rédigé par : Maud H. | 23 septembre 2008 à 18:43
un taux de sympathie ne fait pas la crédibilité. Quel projet industriel alternatif pour la Poste , pour les services publics pour la France ??? A courir derrière le postier, on perd du terrain, premier et second degré compris.
"Je souris parce que je suis heureux de vivre dans ce pays, de voir la façon dont les gens se mobilisent pour le bien commun." Plaisanterie ? humour de prof ? on vit dans le meme pays ???
Rédigé par : jb robert | 24 septembre 2008 à 15:35
Tous ensemble et en même temps !
2ème Conférence Nationale du Prcf
les 25 et 26 octobre 2008 à Paris (adresse à définir)
un socialisme original et inédit pour la France
l'affiche de l'événement :
http://sd-1.archive-host.com/membres/images/740554293/2econference-nationalePrcf.jpg
APPEL A LA CONFERENCE NATIONALE
MOBILISATION GENERALE POUR UNE GRANDE CONFERENCE NATIONALE !
Dans un mois, les 25 et 26 octobre, aura lieu la Conférence Nationale de notre PRCF.
Tout le PRCF, tous ses militants, tous ses adhérents se mobilisent et doivent se mobiliser pour en faire un succès.
La présence massive de tous les camarades est une exigence politique.
Les circonstances imposent de nous dépasser, de réaliser à cette occasion ce que seuls les communistes sont capables de faire.
Pas un seul militant qui ne s’implique dans sa préparation politique et organisationnelle.
Tous nous devons avoir à l’esprit que cette C.N. est un moment capital pour la Renaissance communiste en France.
A l’heure où les liquidateurs du PCF-PGE s’enfoncent dans un opportunisme que la classe ouvrière de notre pays juge avec sévérité, à l’heure où la bourgeoisie s’attaque systématiquement et cyniquement à tous les acquis sociaux, à l’heure où la République, la Nation c'est-à-dire la souveraineté populaire, sont gravement menacées par l’Union Européenne, arme de destruction massive du grand capital supranational, à l’heure où le combat pour l’unité d’action des communistes doit s’affirmer, il est de la responsabilité de chacun d’entre nous de déployer des efforts exceptionnels pour que les plus clairvoyants, les plus combatifs, les plus unitaires des communistes que nous avons la volonté et la fierté d’être, démontrent leur détermination et leur force.
Quelque soient les difficultés aucun camarade ne doit rester spectateur ou attentiste en cette occasion. Nous devons tout faire pour que cette C.N. soit l’expression visible de notre lutte pour la Renaissance du Parti Communiste, du parti révolutionnaire, marxiste et léniniste. La mutation du PCF en parti opportuniste et réformiste, satellite du Parti Social-Libéral, est une catastrophe pour la classe ouvrière et notre peuple.
C’est pour cela que nous devons relever le drapeau du Parti de Tours, du Parti du Front Populaire, du Parti de l’héroïque Résistance anti-fasciste, du Parti de la Libération nationale et sociale, du Parti anti-colonialiste, du Parti de Mai 68, du Parti que nous voulons continuer !
De notre capacité à faire de notre Conférence Nationale un grand moment de cette Renaissance, beaucoup de choses dépendront.
Déjà une douzaine de Partis Communistes étrangers nous ont confirmé leur présence :
dont la KSM de Tchéquie, le PC du Danemark, le PTB de Belgique, le PCPE d'Espagne, le PADS d'Algérie, le PC de Cuba, le KKE de Grèce…..
Des syndicalistes de classe s’organisent pour se réapproprier leur outil syndical et commencent à se tourner vers nous
Eux aussi nous font confiance et portent leurs espoir vers le PRCF, qui sauve l’honneur du communisme de France : Ne les décevons pas !
Soyons nombreux, mobilisés, enthousiastes, redoublons d’effort !
Que la C.N. soit l’expression de ce que les communistes de France peuvent faire, savent faire quand les circonstances l’exigent.
Camarades, tous et tout pour le succès de la Conférence Nationale !
Rendez-vous les 25 et 26 octobre à Paris pour que vive le communisme !
Rédigé par : Prcf | 02 octobre 2008 à 10:23
Privatiser la poste est une autre façon de venir au secours des grandes institutions financières privées
Rédigé par : hugues vessemont | 27 octobre 2008 à 10:43