De retour du séminaire de l’exécutif, fatigué mais satisfait. Je n’ai même pas le temps d’écrire à la mi-temps de notre réunion, hier soir, comme je l’avais promis. Trop de travail, d’échanges, de retrouvailles. Dans un contexte de ressources municipales qui stagnent à cause du ralentissement de l’immobilier et des transferts de compétence de l’Etat, il est essentiel de se mobiliser pour répondre aux attentes des Parisiens. C’est ce que nous avons fait.
Face à la politique injuste du gouvernement, la ville est le dernier rempart contre les inégalités que laisse un Etat qui bat en retraite. Les Parisiens espèrent beaucoup de leur municipalité de gauche pour contrer la politique de Sarkozy – en ce qui concerne le logement, les services publics, les libertés, la sécurité, l’éducation, et j’en passe…
Le chantier est impressionnant et l’on aura besoin des idées et des compétences de tous. J’ai le sentiment que mon appel en faveur d’un travail plus collectif a été entendu. Hier et aujourd’hui, les Présidents des groupes de gauche ont beaucoup parlé avec les adjoints au Maire. Plusieurs d’entre eux m’ont proposé de présenter leurs délégations au Groupe Communiste. On avance. La rentrée de la gauche est bel et bien lancée à Paris.
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