Dimanche soir, Thierry Jonquet s’est éteint à l’hôpital de la Pitié Salpetrière. Il avait 55 ans.
En tant qu’élu de Paris, je suis tout particulièrement bouleversé par la disparition de Thierry Jonquet. Avant tout, il était un écrivain de la difficulté et la violence de vivre dans la métropole parisienne. Il avait un talent acide et terrible pour dire la misère, la peur, les vies brisées.
Ma seule rencontre avec Thierry Jonquet remonte à mon enfance.
A l’époque, c’est le militant que j’avais croisé avec mon père, quand ils militaient tous les deux à la Ligue Communiste Révolutionnaire. Il fut mon premier souvenir d’un écrivain engagé. Il avait un regard social noir, une plume acerbe et sobre, ainsi qu’un désir lucide de politique et d’engagement.
Avec
lui, nous perdons à la fois un grand écrivain et un grand militant de la cause
sociale.
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